J’adore cuisiner, pourtant je ne le fais (presque) jamais

famille qui cuisine

J’adore cuisiner, pourtant je ne le fais (presque) jamais

En cuisine, ma femme est aux commandes. Rien à voir avec une attitude macho, mais l’illustration d’un principe qui guide la majorité de mes choix.

Je passe 80% de temps à me concentrer sur les activités pour lesquelles :
– je prends beaucoup de plaisir
– j’ai une vraie valeur ajoutée

Quand je cuisine, je suis scolaire. Je suis la recette pas à pas, je panique s’il me manque un ingrédient, je m’inquiète du temps de cuisson.

Résultat : un plat correct mais sans valeur ajoutée.

Ma femme fait tout le contraire.

Dès qu’elle plonge dans une recette, elle imagine comment la revisiter, se l’approprier, y mettre de sa personnalité, la sublimer.

Chaque recette est une œuvre unique qui ravit nos invités.

Quand je rencontre un client pour la première fois, quelque chose de très similaire se produit.

Une image se dessine dans ma tête. La vision de qui il pourrait être.

Non pas que je le souhaite différent, mais je l’imagine dépollué.

Alors, au fil des séances, je m’attèle à le libérer de tout ce qu’il n’est pas.

Difficulté à prendre des décisions ou à poser des limites, conditionnements, hésitation … et toutes ces interférences qui l’empêchent d’𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐚 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐮𝐥𝐚𝐫𝐢𝐭𝐞́.

𝐃𝐞 𝐫𝐞𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐬𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́.

Si ma femme s’attache à sublimer les recettes, je m’attache à sublimer vos talents.

Et vous, quel est votre super-pouvoir ?

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